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Psoriasis : Généralités

Le psoriasis : une maladie de peau « prison »

Le psoriasis est une maladie de peau qui laisse apparaître des croûtes, des morceaux de peau blanche, des plaies rouges qui peuvent se surinfecter et devenir purulentes.

C’est un drame personnel et souvent social. Le psoriasis vous coupe des autres et provoque le rejet : on lorgne sur vos croûtes, vos rougeurs, on évite de vous faire la bise, surtout quand la maladie touche le cuir chevelu, ce qui est courant.

Mais c’est aussi la terreur des dermatologues, qui savent d’avance qu’ils ne réussiront pas à guérir leurs patients.

Pas de limite au psoriasis

Il n’y a pas de limite au psoriasis. Il peut évoluer de façon catastrophique et couvrir tout le corps, y compris s’attaquer aux ongles.

Mais il peut aussi attaquer l’intérieur, aux articulations : c’est l’arthrose psoriasique.

La médecine distingue onze formes de psoriasis selon la gravité, les zones touchées et l’état du patient. Elle distingue aussi cinq formes d’arthrose psoriasique, qui peut être asymétrique (touche une à trois articulations des deux côtés du corps), symétrique (touche de nombreuses articulations et ressemble à la polyarthrite rhumatoïde), distale, destructrice ou avec inflammation des tendons (enthésite).

Mais cette savante classification cache une réalité crue : l’ignorance des causes et des traitements du psoriasis.

Résultat : la détresse
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Historique du psoriasis

Les racines de l’identification du psoriasis se trouvent dans la Grèce antique. Les Grecs, pionniers dans le domaine de la médecine, ont divisé la maladie de la peau en  deux catégories : Psora (démangésons) et Lepra (épiderme).

Hyppocrate (460 – 377 av JC) a été l’un des premiers à se pencher, dans ses œuvres, sur les troubles cutanés (sous le terme de  « lopoi »). On trouve également une trace de ces maladies dans l’Ancien Testament sous le terme biblique « tsaraat » qui décrit les principales maladies de peau dont la lèpre et le psoriasis. Les personnes souffrant de lèpre et de psoriasis étaient considérées comme ‘divinement punies’ et par conséquent, étaient ostracisées (bannies) de la cité.

Galen, physicien romain (129 – 200 après JC), a été le premier à utiliser le terme de ‘psoriasis’. Mais la description faite à cette époque se rapporte plus à la dermatite seborrhéique.

Durant des siècles, les personnes atteintes de psoriasis était l’égal des lépreux. Elles devaient se déplacer accompagnées d’une cloche pour annoncer leur arrivée et étaient obligées de s’habiller avec une tenue particulière, permettant de les différencier du reste de la population. En 1313, le roi de France ordonna leur mise à mort et les fit brûler sur le bûcher.

En 1808, Robert Willan identifie officiellement les caractères propres du psoriasis, et le distingue alors de la lèpre. Mais il lui donnera le nom de ‘lepra’, ce qui aura pour conséquence de maintenir le doute dans l’esprit des médecins. C’est en 1868 qu’Hebra adoptera le terme de ‘psoriasis’, mettant ainsi fin à la confusion psoriasis-lèpre vulgaire.

Aujourd’hui, Le psoriasis touche plus de 125 millions de personnes dans le monde et plus de 2 millions en France. Entre 150.000 et 260.000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, dont 20.000 enfants de moins de 10 ans.

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Classification du psoriasis *

Psoriasis léger : psoriasis ne dépassant pas plus de 3 % de la surface cutanée totale atteinte (SCTA) et n’ayant pas d’impact (n’altérant pas) sur la qualité de vie du patient. Ce type de psoriasis requiers en général à un traitement local simple dont le risque d’effets secondaires est minime.

Psoriasis modéré : psoriasis touchant entre 3 et 10% de la surface cutanée totale atteinte avec un certain impact sur la qualité de vie du patient. Ce type de psoriasis requiers en général un traitement local et général dont le risque d’effets secondaires est modéré.

Psoriasis sévère : psoriasis touchant plus de 10% de la surface cutanée totale atteinte et ayant un impact important sur la qualité de vie du patient. Ces psoriaisis requiers un traitement général et local dont le risque d’effets secondaires peut être considéré comme important.

Psoriasis Grave : psoriasis érythrodermique, pustuleux généralisé, pustuleux localisé ou palmoplantaire, kératodermie palmoplantaire, rhumatisme psoriasique, psoriasis arthropatique, tout psoriasis devenant invalidant ou handicapant.

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Qu’est-ce que le psoriasis ?*

Le psoriasis est une maladie courante qui touche 2 à 5 % de la population française. Cette affection non contagieuse, survient sur un terrain génétique associé à des facteurs d’environnements (stress, infections, médicaments, etc…). En général bénigne, cette maladie est susceptible d’altérer parfois très sérieusement la qualité de vie des patients. Dans certains cas le psoriasis peut devenir une affection handicapante.

Le psoriasis est une maladie de la peau et/ou des articulations qui touche l’homme, la femme, l’enfant ou le nourrisson, il persiste le plus souvent toute la vie. Le psoriasis peut se déclencher à tout âge. L’atteinte de la peau, des articulations ou de toute autre localisation du corps peut se produire à un moment ou à un autre de l’évolution de la maladie. Le psoriasis évolue le plus souvent par « crises » ou poussées au cours desquelles l’affection peut s’aggraver ou s’améliorer. Ces poussées sont suivies par des périodes de rémissions où la dermatose (maladie de peau) s’améliore parfois même sans traitement. Il existe un certain nombre de cas où la maladie évolue de façon continue avec des fluctuations de la sévérité mais sans jamais complètement disparaître.

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Quels sont les sujets à risque ?*

Le psoriasis est une affection familiale dans 30 à 50% des cas. Il est influencé par des facteurs liés à l’environnement qui peuvent le déclencher ou l’aggraver. C’est le cas du stress, des infections des voies aériennes supérieures, de la grippe ou des angines et pharyngites. Les traumatismes comme les démangeaisons, les blessures et coups répétés de la vie de tous les jours, les frottements (gant de crin, de toilette, tic d’arrachage, etc. ) peuvent déclencher une poussée de psoriasis à l’endroit même de ce traumatisme (phénomène de Kœbner). Le psoriasis est parfois aussi déclenché par la prise de certains médicaments, comme les bêtabloquants, les antipaludéens de synthèse, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, le lithium, certains anti-inflammatoires. La prise d’alcool est souvent corrélée à une aggravation du psoriasis ou au déclenchement d’une poussée. L’alcool est souvent une addiction chez les malades psoriasiques. L’exposition solaire améliore souvent le psoriasis (90 à 95%), mais peut rarement l’aggraver.

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Quels sont les symptômes du psoriasis ?*

L’atteinte de la peau, des articulations, des organes génitaux, du cuir chevelu ou des ongles peut se produire à n’importe quel moment de l’évolution de la maladie.

Psoriasis habituel dit vulgaire
Le psoriasis vulgaire se traduit par des plaques recouvertes de croûtes blanchâtres ou squames qui se développent sur des taches rouges (ou érythémateuses). L’atteinte des coudes, des genoux ainsi que les lésions du bas du dos sont fréquentes. Le psoriasis touche très souvent le cuir chevelu (95%) ou il forme des rougeurs sur lesquelles des pellicules plus ou moins épaisses se renouvellent en permanence. Ces croûtes démangent parfois de façon très intense.

Psoriasis en goutte ou psoriasis guttata
On rencontre souvent cette forme de début du psoriasis chez l’enfant ou elle fait parfois suite à une angine ou un rhume. Le psoriasis en gouttes ou guttata se caractérise par une éruption diffuse à toutes les parties du corps, composée de nombreux petits éléments arrondis rouges et squameux. Les démangeaisons sont fréquentes.

Psoriasis pustuleux
Cette variété de psoriasis forme des placards rouges avec des boutons purulents (pointes de pus) ou parfois uniquement des pustules éparpillées sur fond de peau normale. Le psoriasis pustuleux peut être localisé aux paumes et/ou aux plantes, aux ongles voire être généralisé à l’ensemble du corps. Le psoriasis pustleux généralisé s’accompagne alors de fièvre, d’une altération de l’état général (asthénie, anorexie, parfois amaigrissement, nausées) et souvent de douleurs articulaire.

Psoriasis des langes
Ce psoriasis du nourrisson touche la zone couverte par les langes, il se caractérise par des taches rouge-sombre à limites nettes plus ou moins squameuses.

Psoriasis de l’enfant
Le psoriasis de l’enfant débutent souvent après une angine et prend alors la forme d’un psoriasis dit « en gouttes » ou en plaques qui reste la forme la plus courante d’expression de cette maladie.

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Comment diagnostiquer le psoriasis ?*

Dans sa forme commune (la plus fréquente), le diagnostic de psoriasis ne pose généralement pas de problème au dermatologue, il est basé sur le seul examen de la peau et des phanères. La présence de lésions en plaques rouges et squameuses sur les zones dites « bastion » (cuir chevelu, coudes, genoux, bas du dos) et/ou la présence de plaques du corps qui peuvent s’associer à une atteinte des ongles, des plis, des organes génitaux ou des articulations est en général suffisant. L’interrogatoire retrouve souvent des antécédents de psoriasis dans la famille du patient (chez les parents, les frères ou sœurs, les oncles, cousins, grands-parents du coté paternel ou maternel), mais ce n’est pas obligatoire.

Le diagnostic peut être délicat quand l’atteinte est minime ou seulement localisée à un ongle ou au cuir chevelu. Le dermatologue prescrit parfois des examens pour conforter son diagnostic (biopsie de peau) ou éliminer d’autres affections qui peuvent ressembler au psoriasis (prélèvement bactériologique ou viral, prise de sang, radiographies).

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Quelles affections peuvent être confondues avec le psoriasis ?*

De nombreuses affections cutanées peuvent être confondues avec un psoriasis : mycose, dermite séborrhéique, eczéma, allergie médicamenteuse, infection bactérienne ou virale.

Localisations particulières du psoriasis *

Psoriasis du corps

Psoriasis erythrodermique
Psoriasis généralisé à l’ensemble du corps. Il existe des rougeurs avec une desquamation le plus souvent fine touchant tout le corps de la tête aux pieds. Cette forme de psoriasis peut s’accompagner de signes généraux avec une fièvre, une hypothermie ou une déshydratation. Il s’agit d’un psoriasis grave requérant souvent une hospitalisation et une prise en charge spécifique en milieu spécialisé.

Psoriasis des mains et des pieds ou psoriasis palmo-plantaire
Cette forme de psoriasis localisé aux paumes et aux plantes se caractérise par des placards croûteux épais et/ou kératosiques bordés et sur fond rouge inflammatoire.

Psoriasis des plis ou psoriasis inversé
L’atteinte des plis se traduit par des rougeurs de l’aine, des aisselles, du pli inter fessier du nombril, de la région autour de l’anus et parois des espaces interdigitaux plantaires, palmaires, retro auriculaires. Les démangeaisons sont fréquentes mais la desquamation est rarement observée.

Psoriasis du visage ou sebopsoriasis
L’atteinte du visage est plutôt rare au cours du psoriasis (5 à 10% des patients ont une atteinte du visage à un moment ou un autre de leur vie), elle peut se traduire par des plaques rouges et squameuses qui ressemblent à la dermite séborrhéique. On retrouve des taches rouges qui prédominent autour du nez, dans la région des sourcils et du front et dans les régions pileuses de la barbe. Les narines peuvent être atteintes chez certains patients.

Psoriasis des organes génitaux
L’atteinte de la région génitale est fréquente au cours du psoriasis, elle peut se traduire par des plaques rouges et souvent peu squameuses. Les plaques sont parfois de forme annulaire (en anneaux) sur le fourreau (corps de la verge), le gland et les bourses. Les zones du pubis peuvent être atteintes, elles peuvent alors être recouvertes de taches rouges et squameuses.

Psoriasis de la muqueuse buccale
Le psoriasis de la langue forme des plaques rouges qui sont parfois associées à un dépôt blanchâtre facilement détachable. Ces plaques semodifient quotidiennement et forment la langue géographique. Parfois, le psoriasis lingual se traduit par une langue dépapillée.

Psoriasis des ongles
La majorité des patients qui ont un psoriasis auront une atteinte unguéale au cours de leur vie (75% selon une étude), Le psoriasis des ongles peut être la première manifestation de la maladie ou se manifester après plusieurs années d’évolution. Les patients qui ont un psoriasis des ongles présentent souvent une atteinte articulaire (environ 80%). L’atteinte des ongles est en général discrète, elle peut se manifester par de petits trous en dès à coudre, de petites taches jaune orangées, des taches blanches ou de petits traits noirs au bout de l’ongle. Lorsque l’atteinte est plus importante, on peut observer des zones blanches qui se décollent, un ongle dont la surface est rugueuse, une coloration jaune ou verte, un ongle très épais et jaunâtre ou un ongle ondulé ou tout cabossé. Un bourrelet rouge est parfois présent à la base de l’ongle, il peut faire croire à une infection (panaris). De faux panaris peuvent se produire au cours du psoriasis pustuleux qui provoque la survenue de petites « cloques » de pus sous l’ongle ou autour du doigt. On rencontre aussi plus rarement un gros orteil augmenté de volume avec un ongle jaune et épais. Au pire, l’ongle est remplacé par des croûtes épaisses. Le psoriasis des ongles altère temporairement sa croissance, celui-ci repousse ensuite normalement sauf en cas d’atteinte grave que l’on peut rencontrer au cours des psoriasis pustuleux (« cloques ou pustules » avec un liquide ou écoulement de pus). Ces signes précédemment décrits peuvent être diversement associés.

Le psoriasis des ongles est souvent confondu avec une mycose (un champignon), c’est la raison pour laquelle un prélèvement mycologique est souvent nécessaire pour s’assurer de l’absence de champignon, particulièrement sur les pieds. En fait on peut avoir une infection mycosique, une atteinte psoriasique ou les 2, car cette dernière favorise la première. Certaines formes de psoriasis des ongles sont trompeuses et peuvent être confondues avec un panaris infectieux. Quand l’ongle est décollé, il peut prendre une coloration verte liée à l’infection concomitante par des bactéries.

Le diagnostic de psoriasis des ongles est difficile, il nécessite le recours à un spécialiste qui peut décider de l’opportunité d’un prélèvement à la recherche de champignons, de bactéries ou de virus. Une biopsie de l’ongle affecté est parfois nécessaire, surtout quand l’aspect est inhabituel et que l’atteinte porte sur un seul ongle.

Le traitement du psoriasis des ongles est très difficile car les crèmes ne pénètrent pas à travers l’ongle. La protection des traumatismes est nécessaire pour éviter le phénomène d’aggravation qui survient lors des chocs liés par exemple à l’activité professionnelle ou sportive, il faut aussi éviter les contacts excessifs avec l’humidité et les manucures (nettoyage sous l’ongle). Les atteintes les plus discrètes (petits trous, ongle rugueux, taches jaunes) sont pris en charge par des soins cosmétiques (limage et polissage de la surface de l’ongle, laques colorées chez les femmes).

Psoriasis du cuir chevelu, psoriasis des cheveux
L’atteinte du cuir chevelu est extrêmement fréquente au cours du psoriasis, c’est même souvent la localisation initiale ou première de la maladie. Certains psoriasis sont localisés uniquement au cuir chevelu pendant toute la vie. Au début, le psoriasis du cuir chevelu n’est pas très caractéristique, il peut se manifester par de petites plaques roses qui pèlent et ressemblent fort à un état pelliculaire plus ou moins sévère. Le psoriasis du cuir chevelu se manifeste en général par des taches rouges qui se recouvrent progressivement de croûtes argentées de plus en plus épaisses. Au maximum le crâne se recouvre de croûtes épaisses qui débordent à la lisière du cuir chevelu, les démangeaisons sont souvent importantes. Plus souvent, les plaques rouges et croûteuses sont localisées à l’arrière du crâne ou seulement sur les tempes, prenant parfois tout le crâne (casque du cuir chevelu).

Le psoriasis du cuir chevelu peut être associé à des atteintes corporelles ou unguéales mais aussi à l’atteinte du visage qui devient rouge et pèle, plus particulièrement au front et autour du nez. L’atteinte des conduits auditifs externes s’associe souvent à la localisation du cuir chevelu. Le psoriasis des conduits auditifs forme des squames croûtes pouvant au maximum constituer un bouchon. Les squames du conduit auditif entraînent des démangeaisons intenses, l’utilisation intempestives de coton tige est d’ailleurs responsable de nombreux accidents de perforation du tympan. L’utlisation des cotons tiges entretien la survenue des plaques des conduits auditifs durant des années. Les plaques les plus typiques d’une atteinte psoriasique du cuir chevelu sont celles des régions retro auriculaires, de l’occiput et de la lisière du cuir chevelu sur le front. Le psoriasis du cuir chevelu n’entraîne pas de chute de cheveux permanente. On peut parfois observer une chute temporaire (effluvium télogène) lors des poussées importantes (dites très inflammatoires) ou au décours du traitement d’un psoriasis crouteux du cuir chevelu.

Au début, l’affection est parfois confondue avec un simple état pelliculaire ou une dermite séborrhéique surtout chez les patients qui n’ont pas d’autres atteintes sur le reste du corps.

Le dermatologue fait aisément le diagnostic de psoriasis du cuir chevelu et aucun examen complémentaire n’est le plus souvent requis. Dans certains cas, un prélèvement mycologique ou même une biopsie peuvent être demandés.

Psoriasis des articulations ou arthropathique
Atteinte articulaire liée au psoriasis. C’est une forme de psoriasis associant une atteinte cutané et une atteinte articulaire, celle ci peut rester discrète ou être destructrice comme dans la polyarthrite rhumatoïde. en cas de psoriasis arthropathique, les marqueurs sanguins de la polyarthrite rhumatoïde sont absents. Deux types d’atteintes sont à distinguer, l’atteinte périphérique et l’atteinte axiale. Le rhumatisme périphérique psoriasique peut affecter les petites et/ou grosses articulations comme les les articulations des coudes, des genoux, des chevilles et les petites articulations de l’extrémité des doigts.

Le rhumatisme axial touche en général les articulations du cou ou le bas de la colonne vertebrale, parfois les articulations de la clavicule ou des côtes. Lorsque l’atteinte des articulations s’associe à une atteinte de la peau, on parle de psoriasis sévère. L’atteinte articulaire peut précéder l’atteinte de la peau dans 10 à 15% des cas. Mais dans les 75 à 80% des cas, c’est la peau qui est affectée en premier.

Les douleurs articulaires sont parfois être les seuls symptômes du psoriasis articulaire. Le diagnostic du psoriasis articulaire est fait en général par le dermatologue et/ou le rhumatologue.

Un certain nombre d’examens sont nécessaires, un bilan sanguin qui recherche des signes de l’inflammation et l’absence des marqueurs de la polyarthrite rhumatoide. Un bilan radiologique des articulations douloureuses est réalisé, une échographie voire une IRM sont parfois nécessaires.

*Extraits du site du Auteurs : Dr Philippe Abimelec, Dr Morad Lahfa

Read more:https://www.abimelec.com/psoriasis.html#ixzz4aBKYk1YC

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