Le bouleau (l’Arbre sacré) et l’homme

 

Le bouleau (l’arbre sacré) et l’homme

.

Même si les Anciens ne connaissaient pas grand-chose de ses pouvoirs curatifs, ils en faisaient un usage qui lui vaut son titre d’arbre de la sagesse. On se servait de ses ramilles pour fabriquer des verges afin de corriger les élèves récalcitrants et faire rentrer le savoir par la force. Les Amérindiens considéraient le bouleau comme un arbre sacré et utilisaient son écorce pour fabriquer des canots et des parchemins.

De même, Pline (Histoire naturelle XVI, 30) nous apprend qu’il servait à fabriquer les faisceaux des licteurs à Rome – des armes sacrées, seules disponibles à l’intérieur de la ville, où les armes en métal étaient interdites

C’est donc lui que nous retrouvons logiquement sur notre passeport comme armoiries de la République – même s’il est entouré de branches de chêne et d’olivier pour symboliser la justice et la paix. Cette perception bien sévère et latine du bouleau contraste avec celle, émerveillée, que l’on retrouve en Scandinavie et en Russie. Il est l’olivier du nord, l’arbre national de la Russieon l’appelle le « puits du peuple », car il donne la chaleur, la lumière et, bien entendu, la guérison par sa sève. En Russie, le bouleau est considéré comme l’arbre national et est fêté chaque année pendant la Semaine verte de début juin.

Dans ces contrées, les fées l’habitent et les amoureux gravent leurs noms sur son écorce. On s’en sert également pour fabriquer des meubles, du parquet, des skis, des contreplaqués légers pour les avions, de la pâte à papier. Excellent combustible, il est très apprécié pour son charbon.

Dans la tradition druidique, la bûche du solstice d’hiver était en bouleau, bois qui brûle même humide. Un balai en bouleau – les meilleurs du monde encore aujourd’hui – éloignait les esprits de l’année passée et « battait les limites » de la propriété pour la protection. Les berceaux en bouleau protégeaient aussi les nourrissons du mal.

L’arbre était vénéré en Russie en tant que déesse durant la « semaine verte », début juin. Les hommes séduisants portaient alors des charmes, des croix et des amulettes en bouleau pour se préserver des rusalkas, des naïades particulièrement dangereuses pendant cette période. Le nom local du bouleau est également à l’origine du nom du mois de mars dans plusieurs langues slaves, comme en tchèque (březen) et en ukrainien (березень); il s’agirait d’une évocation de la sève qui commence à circuler à cette époque

Enfin, si le frêne(ask) est l’arbre symbolisant les mythologies scandinaves, le bouleau (bjørk ou bjerk) est un symbole nationaliste norvégien, utilisé de nombreuses fois par les peintres romantiques. Johan Christian Dahl a pour un de ses plus célèbres tableaux, Bjerk i storm (Bouleau dans la tempête) représentant un bouleau situé sur une falaise et malmené par le vent.

Le bouleau (l’Arbre sacré) et l’homme

 

Le bouleau (l’arbre sacré) et l’homme

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Même si les Anciens ne connaissaient pas grand-chose de ses pouvoirs curatifs, ils en faisaient un usage qui lui vaut son titre d’arbre de la sagesse. On se servait de ses ramilles pour fabriquer des verges afin de corriger les élèves récalcitrants et faire rentrer le savoir par la force. Les Amérindiens considéraient le bouleau comme un arbre sacré et utilisaient son écorce pour fabriquer des canots et des parchemins.

De même, Pline (Histoire naturelle XVI, 30) nous apprend qu’il servait à fabriquer les faisceaux des licteurs à Rome – des armes sacrées, seules disponibles à l’intérieur de la ville, où les armes en métal étaient interdites

C’est donc lui que nous retrouvons logiquement sur notre passeport comme armoiries de la République – même s’il est entouré de branches de chêne et d’olivier pour symboliser la justice et la paix. Cette perception bien sévère et latine du bouleau contraste avec celle, émerveillée, que l’on retrouve en Scandinavie et en Russie. Il est l’olivier du nord, l’arbre national de la Russieon l’appelle le « puits du peuple », car il donne la chaleur, la lumière et, bien entendu, la guérison par sa sève. En Russie, le bouleau est considéré comme l’arbre national et est fêté chaque année pendant la Semaine verte de début juin.

Dans ces contrées, les fées l’habitent et les amoureux gravent leurs noms sur son écorce. On s’en sert également pour fabriquer des meubles, du parquet, des skis, des contreplaqués légers pour les avions, de la pâte à papier. Excellent combustible, il est très apprécié pour son charbon.

Dans la tradition druidique, la bûche du solstice d’hiver était en bouleau, bois qui brûle même humide. Un balai en bouleau – les meilleurs du monde encore aujourd’hui – éloignait les esprits de l’année passée et « battait les limites » de la propriété pour la protection. Les berceaux en bouleau protégeaient aussi les nourrissons du mal.

L’arbre était vénéré en Russie en tant que déesse durant la « semaine verte », début juin. Les hommes séduisants portaient alors des charmes, des croix et des amulettes en bouleau pour se préserver des rusalkas, des naïades particulièrement dangereuses pendant cette période. Le nom local du bouleau est également à l’origine du nom du mois de mars dans plusieurs langues slaves, comme en tchèque (březen) et en ukrainien (березень); il s’agirait d’une évocation de la sève qui commence à circuler à cette époque

Enfin, si le frêne(ask) est l’arbre symbolisant les mythologies scandinaves, le bouleau (bjørk ou bjerk) est un symbole nationaliste norvégien, utilisé de nombreuses fois par les peintres romantiques. Johan Christian Dahl a pour un de ses plus célèbres tableaux, Bjerk i storm (Bouleau dans la tempête) représentant un bouleau situé sur une falaise et malmené par le vent.

Le bouleau (l’Arbre sacré) et l’homme

 

Le bouleau (l’arbre sacré) et l’homme

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Même si les Anciens ne connaissaient pas grand-chose de ses pouvoirs curatifs, ils en faisaient un usage qui lui vaut son titre d’arbre de la sagesse. On se servait de ses ramilles pour fabriquer des verges afin de corriger les élèves récalcitrants et faire rentrer le savoir par la force. Les Amérindiens considéraient le bouleau comme un arbre sacré et utilisaient son écorce pour fabriquer des canots et des parchemins.

De même, Pline (Histoire naturelle XVI, 30) nous apprend qu’il servait à fabriquer les faisceaux des licteurs à Rome – des armes sacrées, seules disponibles à l’intérieur de la ville, où les armes en métal étaient interdites

C’est donc lui que nous retrouvons logiquement sur notre passeport comme armoiries de la République – même s’il est entouré de branches de chêne et d’olivier pour symboliser la justice et la paix. Cette perception bien sévère et latine du bouleau contraste avec celle, émerveillée, que l’on retrouve en Scandinavie et en Russie. Il est l’olivier du nord, l’arbre national de la Russieon l’appelle le « puits du peuple », car il donne la chaleur, la lumière et, bien entendu, la guérison par sa sève. En Russie, le bouleau est considéré comme l’arbre national et est fêté chaque année pendant la Semaine verte de début juin.

Dans ces contrées, les fées l’habitent et les amoureux gravent leurs noms sur son écorce. On s’en sert également pour fabriquer des meubles, du parquet, des skis, des contreplaqués légers pour les avions, de la pâte à papier. Excellent combustible, il est très apprécié pour son charbon.

Dans la tradition druidique, la bûche du solstice d’hiver était en bouleau, bois qui brûle même humide. Un balai en bouleau – les meilleurs du monde encore aujourd’hui – éloignait les esprits de l’année passée et « battait les limites » de la propriété pour la protection. Les berceaux en bouleau protégeaient aussi les nourrissons du mal.

L’arbre était vénéré en Russie en tant que déesse durant la « semaine verte », début juin. Les hommes séduisants portaient alors des charmes, des croix et des amulettes en bouleau pour se préserver des rusalkas, des naïades particulièrement dangereuses pendant cette période. Le nom local du bouleau est également à l’origine du nom du mois de mars dans plusieurs langues slaves, comme en tchèque (březen) et en ukrainien (березень); il s’agirait d’une évocation de la sève qui commence à circuler à cette époque

Enfin, si le frêne(ask) est l’arbre symbolisant les mythologies scandinaves, le bouleau (bjørk ou bjerk) est un symbole nationaliste norvégien, utilisé de nombreuses fois par les peintres romantiques. Johan Christian Dahl a pour un de ses plus célèbres tableaux, Bjerk i storm (Bouleau dans la tempête) représentant un bouleau situé sur une falaise et malmené par le vent.

Le bouleau (l’Arbre sacré) et l’homme

 

Le bouleau (l’arbre sacré) et l’homme

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Même si les Anciens ne connaissaient pas grand-chose de ses pouvoirs curatifs, ils en faisaient un usage qui lui vaut son titre d’arbre de la sagesse. On se servait de ses ramilles pour fabriquer des verges afin de corriger les élèves récalcitrants et faire rentrer le savoir par la force. Les Amérindiens considéraient le bouleau comme un arbre sacré et utilisaient son écorce pour fabriquer des canots et des parchemins.

De même, Pline (Histoire naturelle XVI, 30) nous apprend qu’il servait à fabriquer les faisceaux des licteurs à Rome – des armes sacrées, seules disponibles à l’intérieur de la ville, où les armes en métal étaient interdites

C’est donc lui que nous retrouvons logiquement sur notre passeport comme armoiries de la République – même s’il est entouré de branches de chêne et d’olivier pour symboliser la justice et la paix. Cette perception bien sévère et latine du bouleau contraste avec celle, émerveillée, que l’on retrouve en Scandinavie et en Russie. Il est l’olivier du nord, l’arbre national de la Russieon l’appelle le « puits du peuple », car il donne la chaleur, la lumière et, bien entendu, la guérison par sa sève. En Russie, le bouleau est considéré comme l’arbre national et est fêté chaque année pendant la Semaine verte de début juin.

Dans ces contrées, les fées l’habitent et les amoureux gravent leurs noms sur son écorce. On s’en sert également pour fabriquer des meubles, du parquet, des skis, des contreplaqués légers pour les avions, de la pâte à papier. Excellent combustible, il est très apprécié pour son charbon.

Dans la tradition druidique, la bûche du solstice d’hiver était en bouleau, bois qui brûle même humide. Un balai en bouleau – les meilleurs du monde encore aujourd’hui – éloignait les esprits de l’année passée et « battait les limites » de la propriété pour la protection. Les berceaux en bouleau protégeaient aussi les nourrissons du mal.

L’arbre était vénéré en Russie en tant que déesse durant la « semaine verte », début juin. Les hommes séduisants portaient alors des charmes, des croix et des amulettes en bouleau pour se préserver des rusalkas, des naïades particulièrement dangereuses pendant cette période. Le nom local du bouleau est également à l’origine du nom du mois de mars dans plusieurs langues slaves, comme en tchèque (březen) et en ukrainien (березень); il s’agirait d’une évocation de la sève qui commence à circuler à cette époque

Enfin, si le frêne(ask) est l’arbre symbolisant les mythologies scandinaves, le bouleau (bjørk ou bjerk) est un symbole nationaliste norvégien, utilisé de nombreuses fois par les peintres romantiques. Johan Christian Dahl a pour un de ses plus célèbres tableaux, Bjerk i storm (Bouleau dans la tempête) représentant un bouleau situé sur une falaise et malmené par le vent.