Le Chaga Sibérien, un champignon pour lutter contre les affections cutanées, même sévères

 

Extrait de Chaga sauvage
& Soulagement des affections cutanées, même sévères

Etude réalisée à la Clinique de Dermatologie et de Vénérologie, Institut médical Kuibyshev, à Brest Oblast (Russie), sous la direction du Professeur E.A. Dosicheva.
Résultats de l’étude publiés en 1973.
(Gl.Vrach – I.H.Brudner)

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  • Introduction

La recherche de nouveaux traitements efficaces pour lutter contre les affections cutanées sévères, telle que le psoriasis, a conduit des scientifiques de la Clinique de Dermatologie et de Vénérologie de Brest Oblast (Russie), à se pencher sur un champignon, déjà réputé pour ses vertus dans d’autres affections : le Chaga sauvage.

Préalablement, en 1951, des recherches avaient déjà été menées à l’Institut botanique Komarov, dépendant de l’Académie des Sciences de Russie, en coopération avec l’Institut médical de Leningrad. Les résultats obtenus suite à ces essais cliniques ont permis à l’extrait de champignon de Chaga d’être officiellement reconnu comme médicament dans le traitement des plaies gastriques et duodénales, de la gastrite chronique, de la polypose de l’estomac et de l’intestin, et comme tonique en accompagnement du traitement d’un cancer inopérable.

Compte tenu de cette capacité du Chaga à améliorer les fonctions du tractus gastro-intestinal, et après avoir étudié le cas d’un patient ayant pris avec succès une infusion de ce champignon durant 14 ans afin de soigner son psoriasis, le Professeur E.A. Dosicheva, de la Clinique de Dermatologie de Brest Oblast (Russie) a instauré et pris la direction d’une étude clinique, destinée à analyser son efficacité thérapeutique dans le traitement du psoriasis aigu, chez des patients atteints également de pathologies gastro-intestinales chroniques ou hépatiques.

 

Résultats de l’étude après traitement à l’extrait de Chaga

 

Type
de psoriasis
Guérison complète Amélioration Sans effet Aggravation
Psoriasis étendu avec plaques massives 14 2 2
Psoriais étendu avec plaques localisées 16 3 1
Psoriasis avec lésions limitées 5 2 1
Lésions érythrodermiques

 

3
Arthrite psoriasique

 

1

 

  • Conclusion

D’après nos observations, nous pouvons conclure que le soulagement des affections cutanées, même sévères, avec l’extrait de Chaga sauvage débouche sur des résultats particulièrement bons, dans les cas où ces affections cutanées se développent en association avec des pathologies inflammatoires chroniques du tube digestif, du foie, ou des voies biliaires, présentes avant la survenue de ces symptômes cutanés, ou durant ceux-ci .

L’effet optimal de la consommation de l’extrait de Chaga a été obtenu après 9-12 semaines d’utilisation continue. Son suivi prolongé et régulier a conduit très majoritairement à la disparition complète des symptômes cutanés, sans utiliser de médicaments ou de méthodes complémentaires.

A long terme, la prise de l’extrait de Chaga a conduit à une amélioration des fonctions gastro-intestinales des patients. Les analyses de sang, de l’acide gastrique, de la bile, de l’urine et des selles, ont présenté une nette amélioration générale. Enfin, et sans exception, tous les patients ont retrouvé une bonne vitalité générale.

Le soulagement des affections cutanées sévères par l’extrait de Chaga sauvage a permis d’obtenir une longue durée de tranquillité, sans aucun autre médicament nécessaire. Il n’a présenté aucun effet indésiré a posteriori.

En démarrant une cure d’extrait de Chaga, les personnes doivent être averties qu’une période de 9 à 12 semaines peut être nécessaire avant de constater ses effets bienfaisants.

De même, ils doivent être sensibilisés à adopter une alimentation saine et équilibrée, et un temps de repos suffisant.

Les propriétés et le mécanisme de l’action bienfaisante du Chaga sauvage dans le soin des affections cutanées, même sévères, mériteraient à être étudiés plus avant.

Cet article a été publié dans la revue « Journal de dermatologie et de vénéréologie » en 1973 (str.79-83).
Il décrit une étude menée sur des patients atteints de psoriasis, et traités avec l’extrait de champignon Chaga, jusqu’à leur guérison complète. Nous n’avons pas retrouvé l’original de cette étude. Ce qui suit est une copie traduite du russe et de l’anglais. 

Prof. Dosicheva EA, V. Bystrov.

 

Cette étude a démontré qu’après une cure à l’extrait de Chaga :

. 36 personnes ont été complètement guéries,
. 8 ont constaté une nette amélioration de leur état,
. 4 n’ont pas constaté d’amélioration de leur état.
Il se peut que cette absence de résultats positifs soit due à une forte consommation
d’alcool, à des écarts alimentaires importants, ou à un manque de repos.

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  • L’Etude détaillée

L’étude a porté sur une cohorte de 50 patients (36 hommes et 14 femmes), âgés :

  • de 6 à 10 ans :     2
  • de 11 à 20 ans :   5
  • de 21 à 30 ans : 17
  • de 31 à 40 ans : 18
  • de 41 à 50 ans :   7
  • de plus de 50 ans :   1

Parmi ceux-ci :

  • 37 patients souffraient déjà de pathologies gastro-intestinales ou hépatiques (hyperacidité ou hypoacidité, gastrite, cholécystite, ulcère de l’estomac ou duodénal, colite) avant qu’on leur diagnostique un psoriasis,
  • 9 patients ont été atteints de troubles gastro-intestinaux après la pose du diagnostic de psoriasis,
  • et 4 patients présentaient des anomalies chroniques du nasopharynx.

La majorité des patients présentant des troubles gastro-intestinaux se sont plaint de maux divers : brûlures d’estomac, éructations, intolérance aux aliments gras, douleur dans la partie supérieure droite de la région épigastrique, etc. Ils ont également signalé que l’exacerbation du psoriasis coïncidait souvent avec une phase d’aggravation de leurs problèmes gastro-intestinaux.

Les patients présentant une pathologie liée au nasopharynx ont eux aussi noté qu’une angine aiguë, une otite ou une sinusite déclenchait régulièrement des éruptions de psoriasis.

Outre les examens cliniques généraux effectués au cours du traitement, tous les patients ont été soumis à des analyses de suc gastrique, de bile et de sang, et ont subi des tests : cholestérol, bilirubine,  globuline, test de  Valtman, de coagulation, sublimation, etc.

La totalité des analyses ont été consignées dans leurs dossiers médicaux existants.

Les premiers essais ont été effectués dans une clinique STI régionale de Brest Oblast.

Avant le démarrage du traitement à l’extrait de Chaga :

  • 5 patients étaient atteints de psoriasis depuis moins d’un an,
  • 7 depuis une période allant d’un à 3 ans,
  • 8 depuis une période allant de 5 à 7 ans,
  • 13 depuis une période allant de 8 à 10 ans,
  • 7 depuis une période allant de 10 à 15 ans,
  • Et 10 depuis plus de 15 ans.

Par ailleurs :

  • 20 patients présentaient un psoriasis sous forme de petites éruptions cutanées en forme de plaques,
  • 18 présentaient un psoriasis étendu avec infiltration massive de plaques,
  • 8 avaient des plaques psoriasiques localisées,
  • 3 présentaient une érythrodermie psoriasique,
  • Et 1 souffrait d’arthrite psoriasique avec un psoriasis étendu.

Enfin, 43 patients ont démarré le traitement à l’extrait de Chaga au cours d’une phase aiguë de psoriasis, tandis que 7 étaient en phase de stabilisation.

 

  • Le traitement

L’extrait de champignon Chaga a été chauffé au bain-marie.

Puis deux solutions ont été élaborées :

  • L’une avec une cuillère à soupe d’extrait diluée dans un verre d’eau tiède,
  • L’autre, une solution aqueuse de Befugin, sur la base d’une cuillère à soupe de concentré Befugin diluée dans 100 ml d’eau tiède.

Les deux solutions liquides ont été administrées aux patients selon une même posologie : une cuillère à soupe 3 fois par jour, 20 à 30 minutes avant chaque repas.

Les deux préparations à l’extrait de Chaga ont bien été tolérées, même après plusieurs mois de traitement.

42 patients ont reçu la solution à l’extrait de Chaga sous forme buvable, tandis que 8 autres ont opté pour la présentation en onguent (pommade).

En ce qui concerne la durée du traitement :

  • 24 patients l’ont reçu durant une période allant de 3 à 6 mois,
  • 18 patients durant environ 1 an,
  • 8 patients durant plus de 2 ans.

L’effet thérapeutique du Chaga s’est manifesté assez lentement : il a atteint le plus souvent son maximum d’efficacité au cours du troisième mois de traitement régulier.

Dans la plupart des cas, la disparition du psoriasis s’est produite d’abord sur le torse, puis le cuir chevelu, les bras, et enfin sur les membres inférieurs.

 

  • Quelques exemples détaillés de suivi de patients

Patient N. (homme), né en 1908.
Résident à Léningrad, bibliothécaire. Atteint de psoriasis étendu depuis 24 ans.

En 1954, ce patient effectue des examens et démarre un traitement conventionnel dans une clinique médicale de l’IST Naval Academy. Suite à celui-ci, il en ressort totalement guéri. Cependant, peu de temps après, le psoriasis réapparait, et la reprise du traitement ne donne aucun résultat.

En 1957, le patient subit des examens du tractus gastro-intestinal. Il est alors diagnostiqué atteint de « polypose de l’estomac et des intestins ». L’oncologue qui le suit lui prescrit un traitement à base d’extrait de Chaga. Il est suivi médicalement de 1958 à 1961.

Suite au traitement, la polypose de l’estomac et des intestins se résorbe et disparait complètement (vérification par rayons X), de même que les lésions psoriasiques. La peau redevient saine.

Chez ce même patient, les symptômes de dyspepsie disparaissent, ses analyses de sang se sont améliorées, il a repris du poids et retrouvé un bon tonus général.

Il est à noter qu’à deux reprises, il a dû interrompre involontairement le traitement, en raison d’une pénurie d’extrait de Chaga. Lors de ces deux épisodes, le patient note la réapparition de petites taches sur le corps. La reprise du traitement en vient à bout très rapidement.

Ce patient poursuit son traitement à l’extrait de Chaga. Il est en bonne santé, et les récidives de poussée psoriasique sont devenues rares.
Patiente C. (femme), née en 1928.

Le diagnostic de psoriasis est posé pour cette patiente en 1964.
Elle en souffre particulièrement sur la tête, couverte de plaies, ce qui l’oblige à porter constamment un chapeau. Elle a également des ulcères localisés sur d’autres parties du corps.

Durant 6 ans, elle a déjà bénéficié d’un traitement, sous forme de pommade à base de mercure salicylique, et d’injections de vitamine Rybakova. Celui-ci a bien conduit à la disparition ou à la forte diminution des lésions, mais hélas également à l’épaississement de la peau et à l’apparition de croûtes écailleuses.  Cet état a été accompagné des maux suivants : gastrite avec acidité élevée, brûlures d’estomac et constipation.

Un traitement régulier en ambulatoire débute en janvier 1970, à base de Befungin (Chaga), à un moment où cette patiente présente une forte prolifération d’ulcères sur le cuir chevelu et les mains. Aucun autre médicament n’est utilisé. Un mois plus tard, les lésions du cuir chevelu ont disparu, mais les coudes présentent encore des papules lenticulaires psoriasiques. De même, les poignets et les mains montrent des signes de lésions cutanées étendues.

Après trois semaines, tous les problèmes liés au tractus gastro-intestinal ont complètement disparu. La peau est redevenue saine, sans la moindre éruption cutanée.

Durant 2 ans, la patiente est suivie médicalement. Elle prend régulièrement une solution aqueuse de Chaga, et rien d’autre. Les brûlures d’estomac, les éructations et la constipation ont disparu. L’acidité de l’estomac est stabilisée. Et le cuir chevelu ne présente plus de traces de psoriasis.

 

Patient Z. (homme), né en 1924.

Ce patient a déclenché un psoriasis après avoir été blessé à la tête et au front, durant la Seconde Guerre mondiale. Les éruptions ont démarré sur la tête, avant de se déplacer vers le tronc et les membres.

De 1942 à 1963, le patient est sous surveillance médicale constante. Il effectue également un séjour de quelques mois dans un sanatorium, qui améliore son état. Mais en 1963, le patient commence à se plaindre de douleurs articulaires dans les mains et les pieds. Dès lors, il est hospitalisé régulièrement, pour une durée totale de 50-60 jours par an.

En 1966, il est diagnostiqué avec une « arthrite psoriasique » provoquant une invalidité du second degré, qui nécessitera l’acquisition d’une voiture adaptée au handicap. La maladie est accompagnée d’une gastrite chronique.

En 1969, ce patient commence un traitement ambulatoire à base d’extrait de Chaga. Un examen réalisé 2 mois plus tard démontre que les douleurs articulaires et l’irritation de la peau ont diminué de manière significative. Mais les lésions cutanées sur les pieds sont toujours présentes, et le cuir chevelu ainsi que les fesses sont couverts d’ulcères composés de couches multiples de croûtes.

En février 1970, après 4 mois de traitement ambulatoire exclusivement à base d’extrait de Chaga, la peau du cuir chevelu, du tronc et des membres est redevenue saine, et les douleurs articulaires sont à présent mineures. Le patient est passé de 60 à 65 kg, et il présente un bon état général.

En septembre 1970, un nouvel examen médical a lieu : la peau est saine et de présente pas de signe de lésions, les douleurs articulaires sont toujours mineures et ne limitent plus la liberté de mouvement. Le patient peut reprendre un emploi dans une usine de produits mécaniques (en contrôle qualité).

Depuis, il poursuit quotidiennement et avec enthousiasme son traitement à base d’extrait de Chaga.

En mai 1972, il passe en invalidité du troisième degré. Cette même année, un examen médical révèle une peau saine, un bon état de santé général, et une limitation du mouvement insignifiante.

Voyant son degré d’invalidité baisser fortement, le patient décide de faire une pause dans son traitement, et ce pendant 2 mois. A l’issue du 2ème mois, de nouvelles papules solitaires réapparaissent sur le cuir chevelu, à l’extérieur des mains et à l’avant de la jambe. De même, les douleurs articulaires ont regagné en intensité.

Depuis, il poursuit avec une grande régularité son traitement, il est à nouveau en bonne santé générale, actif et enthousiaste ! Durant toutes ces années, le patient n’a pris aucun traitement complémentaire (médicaments, corticostéroïdes cytostatiques, onguents).

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L’article original en anglais peut être téléchargé ici  (pdf)

Chaga Immunomodulatory Activity of the Water Extract from Medicinal Mushroom2